Rita! Um beijo de gratidão pela tua pesquisa!
Caricatura desenhada mais de meio século antes do 25 de Abril!
Bernardino Machado num desenho do caricaturista francês Adrien Barrère (1874/1931) - Caricatura tirada duma revista da época - 1918
Adrien Barrère
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Adrien Barrère, nom d'artiste de Adrien Baneux, né le à Paris 11e[1] et mort en 1931 à Paris, fut un affichiste et un peintre français de le Belle Époque[2].
Sa collaboration avec Pathé fut fructueuse et donna lieu à une célèbre affiche: Tous y mènent leurs enfants. En 1912, le Courrier cinématographique, journal de la profession, le décrivit comme étant l'homme du moment à Pathé, créateur de plus de 200 affiches "à la verve et l'imagination débridées".
Barrère est l'auteur en 1919 de l'affiche du bolchévik hirsute et effrayant, serrant entre ses dents un couteau dégoulinant de sang et qui servit de propagande anticommuniste lors des élections législatives d'après-guerre[4].
Adrien Barrère chroniqua et caricatura des acteurs de la scène parisienne en adoptant un attitude plus complaisante que celle de Toulouse-Lautrec[5].
Biographie[modifier | modifier le code]
Après avoir étudié le droit et la médecine, Adrien Barrère se tourna vers l'illustration et plus particulièrement l'art de la caricature, dessinant aussi un grand nombre de posters pour les cinémas parisiens et le Grand Guignol. Son affiche avec des caricatures de la faculté de médecine de Paris, dont l'original est détenu par l'université de Rouen dans des dimensions (72 × 116 cm) deux plus grandes que les dernières copies, était immensément populaire à l'époque — pas un étudiant qui n'en avait pas une copie — et atteignit les 420 000 copies imprimées[3].Sa collaboration avec Pathé fut fructueuse et donna lieu à une célèbre affiche: Tous y mènent leurs enfants. En 1912, le Courrier cinématographique, journal de la profession, le décrivit comme étant l'homme du moment à Pathé, créateur de plus de 200 affiches "à la verve et l'imagination débridées".
Barrère est l'auteur en 1919 de l'affiche du bolchévik hirsute et effrayant, serrant entre ses dents un couteau dégoulinant de sang et qui servit de propagande anticommuniste lors des élections législatives d'après-guerre[4].
Adrien Barrère chroniqua et caricatura des acteurs de la scène parisienne en adoptant un attitude plus complaisante que celle de Toulouse-Lautrec[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives Départementales de Paris en ligne, acte de naissance N° 11e/1874/4817
- Posters Please [archive]
- http://www.kugener.com/abfrage.php?id=1161 [archive]
- Christian Delporte, La IIIe République de Poincaré à Paul Reynaud, Pygmalion 1998, p.32
- Encyclopaedia of Cinema Personalities [archive]
Adrien Barrère, caricaturiste
Quelques curieux se demanderont sans doute quelle est l’illustration de couverture que nous avons choisie cet été pour notre blog et les réseaux sociaux.
Pour tout vous dire, il s’agit d’une caricature signée Adrien Barrère (1874-1931), issue de nos collections.
Ce dernier était d’autant mieux placé pour croquer les médecins de l’époque qu’il fut lui-même étudiant en médecine (et en droit). Ainsi aurait-il côtoyé certains des professeurs représentés, ce qui expliquerait la ressemblance des portraits avec leurs augustes modèles.
L’un de ses plus grands succès fut sa série de 4 lithographies caricaturant les professeurs de la faculté de Médecine. Sur une période de 25 ans, il s’en vendit, paraît-il, plus de 420.000 exemplaires. Elle étaient imprimées dans le quartier Latin par Barrère en personne, et parfois mises en couleur à la main.
Celle choisie pour notre illustration est la troisième dans l’ordre chronologique, qui présente certains professeurs comme des spécimens d’anatomie pathologique conservés dans le formol.
Retrouvez ces lithographies (ou leurs reproductions) dans nos collections : la première de 1903, la troisième (1908) qui sert donc cet été de couverture, et la quatrième (1910). Nous ne possédons pas la deuxième (1907) dans nos fonds, l’impudique « Nude Lady », comme l’appellent les collectionneurs anglo-saxons. Avis aux généreux donateurs !
À propos de cette Nude Lady, objet de toutes les convoitises : elle met en scène Eugène Doyen (1859-1916). Les pratiques novatrices de ce chirurgien firent scandale en son temps : il réalisa dans sa clinique privée des clichés photographiques de coupes anatomiques et fit même filmer ses opérations. Sur la caricature, il apparaît donc derrière la table d’opération entouré d’appareils photos. Pour en savoir davantage, retrouvez dans Medic@ un article biographique ainsi que l’ensemble des ouvrages qu’il a publiés, librement consultables en ligne – ou consultez le récent article de Thierry Lefebvre dans la Revue du Praticien (vol. 63, mai 2013, p. 734-737).
La légende raconte que Barrère aurait dessiné une cinquième version, que jamais il ne publia…
Retrouvez l’histoire de ces gravures dans deux articles de la revue The Practitioner (vol. 207, 1971, pp. 106-113 et 239-243, cote 90830).
D’autres gravures de Barrère (et 145.000 autres documents graphiques) sont accessibles gratuitement dans notre banque d’images et de portraits (cliquez ici pour y accéder).
Pour tout vous dire, il s’agit d’une caricature signée Adrien Barrère (1874-1931), issue de nos collections.
Ce dernier était d’autant mieux placé pour croquer les médecins de l’époque qu’il fut lui-même étudiant en médecine (et en droit). Ainsi aurait-il côtoyé certains des professeurs représentés, ce qui expliquerait la ressemblance des portraits avec leurs augustes modèles.
L’un de ses plus grands succès fut sa série de 4 lithographies caricaturant les professeurs de la faculté de Médecine. Sur une période de 25 ans, il s’en vendit, paraît-il, plus de 420.000 exemplaires. Elle étaient imprimées dans le quartier Latin par Barrère en personne, et parfois mises en couleur à la main.
Celle choisie pour notre illustration est la troisième dans l’ordre chronologique, qui présente certains professeurs comme des spécimens d’anatomie pathologique conservés dans le formol.
Retrouvez ces lithographies (ou leurs reproductions) dans nos collections : la première de 1903, la troisième (1908) qui sert donc cet été de couverture, et la quatrième (1910). Nous ne possédons pas la deuxième (1907) dans nos fonds, l’impudique « Nude Lady », comme l’appellent les collectionneurs anglo-saxons. Avis aux généreux donateurs !
À propos de cette Nude Lady, objet de toutes les convoitises : elle met en scène Eugène Doyen (1859-1916). Les pratiques novatrices de ce chirurgien firent scandale en son temps : il réalisa dans sa clinique privée des clichés photographiques de coupes anatomiques et fit même filmer ses opérations. Sur la caricature, il apparaît donc derrière la table d’opération entouré d’appareils photos. Pour en savoir davantage, retrouvez dans Medic@ un article biographique ainsi que l’ensemble des ouvrages qu’il a publiés, librement consultables en ligne – ou consultez le récent article de Thierry Lefebvre dans la Revue du Praticien (vol. 63, mai 2013, p. 734-737).
La légende raconte que Barrère aurait dessiné une cinquième version, que jamais il ne publia…
Retrouvez l’histoire de ces gravures dans deux articles de la revue The Practitioner (vol. 207, 1971, pp. 106-113 et 239-243, cote 90830).
D’autres gravures de Barrère (et 145.000 autres documents graphiques) sont accessibles gratuitement dans notre banque d’images et de portraits (cliquez ici pour y accéder).
1 comentário:
Gostei muito.
Beijinhos
Pl
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